Pascale CHEVALIER
Maître de Conférences d’abord en Histoire médiévale (1996-2005) puis en Histoire de l’art et Archéologie médiévales à Clermont-Ferrand (2005-2023), je suis désormais professeure d’Histoire de l’art et Archéologie médiévales à l’Université Clermont Auvergne. J’ai appartenu de 2006 à 2023 à l’UMR ARTEHIS de Dijon, dont j’ai assuré la direction adjointe de 2017 à 2023 ainsi que l’animation conjointe de l’axe ‘Corpus’ pendant 10 ans. Depuis septembre 2023, je coordonne avec Ludovic Viallet l’Axe 2 Production et pratiques sociales des arts au sein du CHEC.
Membre des Comités de Rédaction et de Lecture de la Revue internationale Hortus Artium Medievalium (IRCLAMA, Université de Zagreb, distribution Brepols) depuis 2006, je suis devenue Executive co-editor (avec A. Chavarría Arnau, Université de Padoue) de cette même revue en 2019. Parallèlement, j’appartiens aux Comités de Rédaction des revues Antiquité Tardive (Paris), Bulletin du Centre d’Études Médiévales d’Auxerre (Paris-Dijon-Auxerre), Ars adriatica (Université de Zadar, Croatie), et j’ai fait partie de 2017 à 2023 de ceux de la Revue archéologique de l’Est et des Éditions universitaires de Dijon. Je suis également membre du Comité de lecture de la revue en ligne Frontière·s. Revue d’Archéologie, Histoire & Histoire de l’art (MOM, Lyon) et membre des Conseils éditoriaux et scientifiques des séries Rome and After in Central and Eastern Europe (Rome-A) (Turnhout: Brepols), Bibliothèque de l’Antiquité tardive (Turnhout: Brepols) et Corpus CARE – suppléments de la revue Hortus Artium Medievalium (Zagreb, distribution Brepols) ; en sus d’articles pour des revues, des maisons d’édition me demandent chaque année d’examiner des manuscrits (dernièrement les PUR, les PUBP et l’EFR), et j’assure l’édition annuelle du Bulletin de l’Association pour l’Antiquité tardive (Paris, distribution Brepols). Dans ce domaine comme pour mes recherches, j’exerce des responsabilités aussi bien à l’étranger qu’en France : membre depuis 2006 du Comité scientifique de l’IRCLAMA (International Research Center for Late Antiquity and the Middle Ages, Université de Zagreb, Croatie), j’ai effectué deux mandats en tant qu’expert ‘Moyen Âge’ à la CIRA-Commission interrégionale de la recherche archéologique, Interrégion sud-est (PACA – Languedoc-Roussillon – Corse) pour le Ministère de la Culture de 2004 à 2010 et j’ai contribué à la dernière programmation nationale du CNRA parue en 2023. À compter de 2008, j’ai régulièrement participé à des comités d’experts en France, en Belgique, en Croatie, en Tchéquie, en Serbie, … pour le compte : du CNRS DG Centre-Est, du LabEx Sciences archéologiques de Bordeaux ; de l’EFR et de l’EFA (Rome et Athènes) ; du Fonds National de la Recherche Scientifique belge (F.R.S.-FNRS) et du SPW-Service public de Wallonie ; du Ministère croate de la Culture, de la Croatian Science Foundation (HRZZ, Zagreb) et du Musée archéologique d’Istrie (Pula) ; de l’Académie des Sciences de la République tchèque (AVČR, Prague et Brno) ; de l’Académie serbe des Sciences et des Arts (SAZU, Belgrade) ; voire très ponctuellement de l’UNESCO.
En 2011, j’ai soutenu à l’UCA une Habilitation à Diriger des Recherches, intitulée Recherches archéologiques entre Antiquité et Moyen Âge, de la France aux confins de l’Orient méditerranéen, dont le mémoire inédit, ‘Tempore episcoporum’ – réflexions sur l’Istrie du VIe siècle, explorait cette presqu’île de l’Adriatique nord-orientale à la jonction de l’Italie et des Balkans, à travers les sources de l’histoire, de l’archéologie et de l’histoire de l’art, suivant un fil rouge – la trace écrite –, en particulier dans les espaces architecturaux, les aménagements liturgiques et les images créés par et pour les évêques protobyzantins et leurs successeurs carolingiens, les comparaisons me permettant d’étendre mon enquête à la moitié nord de la Méditerranée. Ce dossier puisait aux racines de mes études, par une sorte de retour aux sources de ma maîtrise soutenue en 1984, avant que mon doctorat ne m’entraîne plus au Sud et à l’Est. Poursuivant les développements du programme européen CARE Corpus architecturae religiosae europeae (IV-X saec.) dont le volet français a été financé par l’ANR en 2008-2011, mon activité de la dernière décennie a suivi des sillons tracés largement dès 1996 sur deux versants finalement très cohérents de mes recherches personnelles ou collectives, le premier (alto-)médieval en Auvergne et plus largement en France, le second tardoantique-protobyzantin dans les Balkans occidentaux, en tentant encore et toujours de renouveler ma réflexion et d’affiner mes approches méthodologiques.
C’est avec bonheur que je travaille aujourd’hui pour l’essentiel au sein de deux équipes l’une française, l’autre internationale : en France d’une part sur le projet de corpus SATHMA-Sculpture de l’Antiquité Tardive et du Haut Moyen Âge (https://heurist.huma-num.fr/Corpus_Sathma/web/15681/17700) qui va se poursuivre dans les prochaines années et s’inscrit pleinement dans les préoccupations de l’Axe 2 du CHEC, en Croatie d’autre part sur le programme franco-croato-italien de l’ANR MONACORALE (MONAsteriorum CORpus Adriaticorum et Locorum Ecclesiasticorum) porté par l’EFR, dont le mois de mars 2025 marque l’aboutissement avec un colloque que nous organisons à Rome (Les monastères de l’Adriatique orientale dans le contexte méditerranéen de saint Jérôme à Grégoire VII, 4-8 mars) et l’inauguration d’une exposition au Musée archéologique de Split (Des Îles et des saints. Monastères et sanctuaires de l’Adriatique orientale, de saint Jérôme à Grégoire VII, à partir du 21 mars). La première équipe regroupe des collègues du Musée du Louvre, de l’École du Louvre, des UMR ArAr de Lyon et ARTEHIS, ainsi que de la MSH de Dijon, et bien entendu du CHEC. La seconde équipe est encore plus variée : École Française de Rome, UMR 5189-HISoMA de Lyon, 6298-ARTEHIS de Dijon et 6249-Chrono-environnement de Besançon, Universités de Pula, Rijeka, Zadar et Zagreb, Musée du haut Moyen Âge de Split, Université Ca’ Foscari de Venise, etc.
Après des années de direction de fouilles programmées dans des villes tardo-antiques et protobyzantines en Albanie, en Croatie et en Bulgarie, je me borne actuellement à accompagner 15 jours/an la Mission archéologique à Sava près de Manduria (Pouilles, Italie) que dirige G. Stranieri, me confrontant à des études de bâti inédites pour moi : celles du Paretone dei Greci (un mur médiéval en pierres sèches ! de 4-8 m d’épaisseur, 2-5 m de hauteur et une dizaine de kilomètres de longueur) à Sava et de l’église (à crypte alto-médiévale rupestre !) San Pietro Mandurino à Manduria. En France, le château de Bourbon l’Archambault (Allier) est depuis 2023 mon nouveau terrain « de jeu » et constitue le chantier-école d’archéologie du bâti pour certains étudiants de N2-N3-M1-2 en collaboration avec Laurent Fiocchi et Brunilda Bregu (doctorante UCA, CHEC) – un site exceptionnel qui rencontre les préoccupations de Daniele Rivoletti. Mais on nous sollicite avec insistance à Sauxillanges et de nouveau au Moûtier de Thiers, alors qu’un projet sur les tissus archéologiques découverts dans les sépultures de prélats médiévaux semble également se dessiner, avec Émeline Retournard, après l’atelier ‘Écrire sur le textile’ coorganisé avec Marianne Jakobi qui aura lieu en 2025 au sein de l’Axe 2 du CHEC.
Pascale Chevalier, bibliographie acttivités, CHEC 2023-2024
Membre des Comités de Rédaction et de Lecture de la Revue internationale Hortus Artium Medievalium (IRCLAMA, Université de Zagreb, distribution Brepols) depuis 2006, je suis devenue Executive co-editor (avec A. Chavarría Arnau, Université de Padoue) de cette même revue en 2019. Parallèlement, j’appartiens aux Comités de Rédaction des revues Antiquité Tardive (Paris), Bulletin du Centre d’Études Médiévales d’Auxerre (Paris-Dijon-Auxerre), Ars adriatica (Université de Zadar, Croatie), et j’ai fait partie de 2017 à 2023 de ceux de la Revue archéologique de l’Est et des Éditions universitaires de Dijon. Je suis également membre du Comité de lecture de la revue en ligne Frontière·s. Revue d’Archéologie, Histoire & Histoire de l’art (MOM, Lyon) et membre des Conseils éditoriaux et scientifiques des séries Rome and After in Central and Eastern Europe (Rome-A) (Turnhout: Brepols), Bibliothèque de l’Antiquité tardive (Turnhout: Brepols) et Corpus CARE – suppléments de la revue Hortus Artium Medievalium (Zagreb, distribution Brepols) ; en sus d’articles pour des revues, des maisons d’édition me demandent chaque année d’examiner des manuscrits (dernièrement les PUR, les PUBP et l’EFR), et j’assure l’édition annuelle du Bulletin de l’Association pour l’Antiquité tardive (Paris, distribution Brepols). Dans ce domaine comme pour mes recherches, j’exerce des responsabilités aussi bien à l’étranger qu’en France : membre depuis 2006 du Comité scientifique de l’IRCLAMA (International Research Center for Late Antiquity and the Middle Ages, Université de Zagreb, Croatie), j’ai effectué deux mandats en tant qu’expert ‘Moyen Âge’ à la CIRA-Commission interrégionale de la recherche archéologique, Interrégion sud-est (PACA – Languedoc-Roussillon – Corse) pour le Ministère de la Culture de 2004 à 2010 et j’ai contribué à la dernière programmation nationale du CNRA parue en 2023. À compter de 2008, j’ai régulièrement participé à des comités d’experts en France, en Belgique, en Croatie, en Tchéquie, en Serbie, … pour le compte : du CNRS DG Centre-Est, du LabEx Sciences archéologiques de Bordeaux ; de l’EFR et de l’EFA (Rome et Athènes) ; du Fonds National de la Recherche Scientifique belge (F.R.S.-FNRS) et du SPW-Service public de Wallonie ; du Ministère croate de la Culture, de la Croatian Science Foundation (HRZZ, Zagreb) et du Musée archéologique d’Istrie (Pula) ; de l’Académie des Sciences de la République tchèque (AVČR, Prague et Brno) ; de l’Académie serbe des Sciences et des Arts (SAZU, Belgrade) ; voire très ponctuellement de l’UNESCO.
En 2011, j’ai soutenu à l’UCA une Habilitation à Diriger des Recherches, intitulée Recherches archéologiques entre Antiquité et Moyen Âge, de la France aux confins de l’Orient méditerranéen, dont le mémoire inédit, ‘Tempore episcoporum’ – réflexions sur l’Istrie du VIe siècle, explorait cette presqu’île de l’Adriatique nord-orientale à la jonction de l’Italie et des Balkans, à travers les sources de l’histoire, de l’archéologie et de l’histoire de l’art, suivant un fil rouge – la trace écrite –, en particulier dans les espaces architecturaux, les aménagements liturgiques et les images créés par et pour les évêques protobyzantins et leurs successeurs carolingiens, les comparaisons me permettant d’étendre mon enquête à la moitié nord de la Méditerranée. Ce dossier puisait aux racines de mes études, par une sorte de retour aux sources de ma maîtrise soutenue en 1984, avant que mon doctorat ne m’entraîne plus au Sud et à l’Est. Poursuivant les développements du programme européen CARE Corpus architecturae religiosae europeae (IV-X saec.) dont le volet français a été financé par l’ANR en 2008-2011, mon activité de la dernière décennie a suivi des sillons tracés largement dès 1996 sur deux versants finalement très cohérents de mes recherches personnelles ou collectives, le premier (alto-)médieval en Auvergne et plus largement en France, le second tardoantique-protobyzantin dans les Balkans occidentaux, en tentant encore et toujours de renouveler ma réflexion et d’affiner mes approches méthodologiques.
C’est avec bonheur que je travaille aujourd’hui pour l’essentiel au sein de deux équipes l’une française, l’autre internationale : en France d’une part sur le projet de corpus SATHMA-Sculpture de l’Antiquité Tardive et du Haut Moyen Âge (https://heurist.huma-num.fr/Corpus_Sathma/web/15681/17700) qui va se poursuivre dans les prochaines années et s’inscrit pleinement dans les préoccupations de l’Axe 2 du CHEC, en Croatie d’autre part sur le programme franco-croato-italien de l’ANR MONACORALE (MONAsteriorum CORpus Adriaticorum et Locorum Ecclesiasticorum) porté par l’EFR, dont le mois de mars 2025 marque l’aboutissement avec un colloque que nous organisons à Rome (Les monastères de l’Adriatique orientale dans le contexte méditerranéen de saint Jérôme à Grégoire VII, 4-8 mars) et l’inauguration d’une exposition au Musée archéologique de Split (Des Îles et des saints. Monastères et sanctuaires de l’Adriatique orientale, de saint Jérôme à Grégoire VII, à partir du 21 mars). La première équipe regroupe des collègues du Musée du Louvre, de l’École du Louvre, des UMR ArAr de Lyon et ARTEHIS, ainsi que de la MSH de Dijon, et bien entendu du CHEC. La seconde équipe est encore plus variée : École Française de Rome, UMR 5189-HISoMA de Lyon, 6298-ARTEHIS de Dijon et 6249-Chrono-environnement de Besançon, Universités de Pula, Rijeka, Zadar et Zagreb, Musée du haut Moyen Âge de Split, Université Ca’ Foscari de Venise, etc.
Après des années de direction de fouilles programmées dans des villes tardo-antiques et protobyzantines en Albanie, en Croatie et en Bulgarie, je me borne actuellement à accompagner 15 jours/an la Mission archéologique à Sava près de Manduria (Pouilles, Italie) que dirige G. Stranieri, me confrontant à des études de bâti inédites pour moi : celles du Paretone dei Greci (un mur médiéval en pierres sèches ! de 4-8 m d’épaisseur, 2-5 m de hauteur et une dizaine de kilomètres de longueur) à Sava et de l’église (à crypte alto-médiévale rupestre !) San Pietro Mandurino à Manduria. En France, le château de Bourbon l’Archambault (Allier) est depuis 2023 mon nouveau terrain « de jeu » et constitue le chantier-école d’archéologie du bâti pour certains étudiants de N2-N3-M1-2 en collaboration avec Laurent Fiocchi et Brunilda Bregu (doctorante UCA, CHEC) – un site exceptionnel qui rencontre les préoccupations de Daniele Rivoletti. Mais on nous sollicite avec insistance à Sauxillanges et de nouveau au Moûtier de Thiers, alors qu’un projet sur les tissus archéologiques découverts dans les sépultures de prélats médiévaux semble également se dessiner, avec Émeline Retournard, après l’atelier ‘Écrire sur le textile’ coorganisé avec Marianne Jakobi qui aura lieu en 2025 au sein de l’Axe 2 du CHEC.
Pascale Chevalier, bibliographie acttivités, CHEC 2023-2024